mardi 21 avril 2015

LE MOURON BLANC


Le nom de Stellaire (Stellaria media L. – Caryophyllacées), évoque les petites fleurs blanches en forme d’étoile.




Cette plante appelée communément ‘Mouron des oiseaux’, petite stellaire, herbe à l’oiseau ou ‘Morgeline’ pour l’avidité qu’elle déclenche chez les poules, fleurit pratiquement toute l’année même sous la neige dit-on et se rencontre dans nombre d’endroits.

Comme l’explique Paul Victor Fournier dans son dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, le mouron des oiseaux « possède l’originalité de toujours présenter sur chaque entrenoeud une ligne de poils allant d’une paire de feuilles à l’autre paire et changeant de côté à chaque entrenoeud ».
Ce signe distinctif évitera d’éventuelles confusions avec une plante toxique qui pourrait lui ressembler avant la floraison, à savoir le mouron rouge (Anagalis arvensis – Primulacée).




Propriétés thérapeutiques
L’abbé Kneipp (1821 – 1897) connu pour ses théories sur l’hydrothérapie faisait grand éloge de cette plante et regardait l’infusion comme une excellente médication pour l’appareil respiratoire.
Aujourd’hui cette plante est appréciée fraîche pour son côté tonique, diurétique et légèrement laxatif.

Cuisine sauvage
Ces qualités ajoutées à sa légère saveur de noisette positionnent le mouron blanc comme l’une de nos meilleures plantes de base pour les salades.
On peut le consommer cuit.
Les recettes d’Hubert Maetz, « Mouron des oiseaux aux échalotes » et « Velouté de Mouron des oiseaux » sont excellentes et valent la peine d’être essayées.