Le mois d’avril est le mois qui verra
apparaître les tiges fertiles rougeâtres de cette plante étrange
venue d’ailleurs à savoir la Prêle (Equisetum arvense
L.), appelée communément ‘Queue de cheval’ ‘Queue de renard’,
‘Queue de chat’, ‘Queue de rat’, ‘Petite prêle’,
‘Asprelle’, ‘Herbe à écurer’.
Les tiges stériles, vertes et
ramifiées, se montreront en mai-juin.
Cette plante affectionne les terrains
humides, argileux ou sablonneux.
Propriétés
thérapeutiques
Selon la théorie des signatures chère
à Paracelse, la prêle ressemblant à un squelette, soigne les
problèmes d’ossification. Et ce dernier ne s’est pas trompé.
La plante contient entre autre de 15 à
20% d’éléments minéraux dont la silice (silicates solubles).
Fournier ne tarissait pas d’éloges
sur cette curiosité du monde végétal et ajoutait que « sous
son aspect disgracié, c’est en somme l’un de nos médicaments
les plus précieux ».
Les études menées sur la tige
stérile de prêle Equisetum arvense ( à ne pas
confondre avec la prêle des marais Equisetum palustre qui est
toxique) n’ont validé que les propriétés diurétiques.
Néanmoins les études pharmacologiques
attestent d’une action au niveau de la peau (la prêle se retrouve
dans des crèmes anti-vergetures et anti-rides) des os et des
cartilages ainsi que d’effets anti-inflammatoire, analgésique,
anti-radicalaire ainsi qu’hémostatique (usage externe par
application locale).
Equisetum arvense et Equisetum
telmateia (grande prêle)
Les toutes jeunes pousses des tiges
fertiles, gorgées d’eau et de minéraux , encore tendres peuvent
être ajoutées aux salades, ou consommées façon asperge après une
rapide cuisson à l’eau.
Les tiges stériles quant à elles
seront séchées, réduites en poudre de manière à saupoudrer les
aliments.