jeudi 16 avril 2015

LA PRÊLE


Le mois d’avril est le mois qui verra apparaître les tiges fertiles rougeâtres de cette plante étrange venue d’ailleurs à savoir la Prêle (Equisetum arvense L.), appelée communément ‘Queue de cheval’ ‘Queue de renard’, ‘Queue de chat’, ‘Queue de rat’, ‘Petite prêle’, ‘Asprelle’, ‘Herbe à écurer’. 




Les tiges stériles, vertes et ramifiées, se montreront en mai-juin.
Cette plante affectionne les terrains humides, argileux ou sablonneux.




Propriétés thérapeutiques
Selon la théorie des signatures chère à Paracelse, la prêle ressemblant à un squelette, soigne les problèmes d’ossification. Et ce dernier ne s’est pas trompé.
La plante contient entre autre de 15 à 20% d’éléments minéraux dont la silice (silicates solubles).

Fournier ne tarissait pas d’éloges sur cette curiosité du monde végétal et ajoutait que « sous son aspect disgracié, c’est en somme l’un de nos médicaments les plus précieux ».

Les études menées sur la tige stérile de prêle Equisetum arvense ( à ne pas confondre avec la prêle des marais Equisetum palustre qui est toxique) n’ont validé que les propriétés diurétiques.
Néanmoins les études pharmacologiques attestent d’une action au niveau de la peau (la prêle se retrouve dans des crèmes anti-vergetures et anti-rides) des os et des cartilages ainsi que d’effets anti-inflammatoire, analgésique, anti-radicalaire ainsi qu’hémostatique (usage externe par application locale).

Cuisine sauvage
Equisetum arvense et Equisetum telmateia (grande prêle)
Les toutes jeunes pousses des tiges fertiles, gorgées d’eau et de minéraux , encore tendres peuvent être ajoutées aux salades, ou consommées façon asperge après une rapide cuisson à l’eau.
Les tiges stériles quant à elles seront séchées, réduites en poudre de manière à saupoudrer les aliments.