Le nom de Stellaire (Stellaria media L. – Caryophyllacées), évoque les petites fleurs blanches en forme d’étoile.
Cette plante appelée
communément ‘Mouron des oiseaux’, petite stellaire, herbe à
l’oiseau ou ‘Morgeline’ pour l’avidité qu’elle déclenche
chez les poules, fleurit pratiquement toute l’année même sous la
neige dit-on et se rencontre dans nombre d’endroits.
Comme l’explique Paul
Victor Fournier dans son dictionnaire des plantes médicinales et
vénéneuses de France, le mouron des oiseaux « possède
l’originalité de toujours présenter sur chaque entrenoeud une
ligne de poils allant d’une paire de feuilles à l’autre paire et
changeant de côté à chaque entrenoeud ».
Ce signe distinctif
évitera d’éventuelles confusions avec une plante toxique qui
pourrait lui ressembler avant la floraison, à savoir le mouron rouge
(Anagalis arvensis –
Primulacée).
Propriétés
thérapeutiques
L’abbé Kneipp (1821 –
1897) connu pour ses théories sur l’hydrothérapie faisait grand
éloge de cette plante et regardait l’infusion comme une excellente
médication pour l’appareil respiratoire.
Aujourd’hui cette plante
est appréciée fraîche pour son côté tonique, diurétique et
légèrement laxatif.
Cuisine sauvage
Ces qualités ajoutées à
sa légère saveur de noisette positionnent le mouron blanc comme
l’une de nos meilleures plantes de base pour les salades.
On peut le consommer cuit.
Les
recettes d’Hubert Maetz, « Mouron des oiseaux aux échalotes »
et « Velouté de Mouron des oiseaux » sont excellentes et
valent la peine d’être essayées.